lundi 27 septembre 2010

Va t'on assister à une nouvelle affaire Sarkozy / Teleperformance?




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Une plainte venue de l'opérateur de téléphonie mobile SFR a permis le démantèlement d’un vaste réseau de pirates du téléphone portable.
La fraude porte sur un trafic de verrous de sécurité, les "simlock" des cartes SIM. Ces codes, achetés trois euros l’unité à des employés indélicats d’opérateurs étaient revendus jusqu’à 30 euros sur des sites Internet. ll pouvait s'agir de chargés de clientèle ou de cadres supérieurs.

Deux autres opérateurs, Bouygues Telecom et Orange, sont également concernés et devraient rejoindre la procédure.

Depuis 2007, Le service client SFR est géré  intégralement par Teleperformance à travers plusieurs centres : Belfort, Rennes, Lyon, Toulouse. Ajoutons aussi que Teleperformance dispose d'un centre d'appel service client Orange Mobile sur Orléans et un de Bouygues Telecom sur Lille.




Un vaste réseau qui piratait les codes de sécurité de la téléphonie mobile a été démantelé.
Par Europe1.fr (avec AFP)
La fraude durait depuis plus de dix ans, et a été évaluée à plusieurs millions d'euros. Neuf personnes ont été interpellées mercredi pour avoir piraté les codes de sécurité de téléphones portables, a-t-on apris dimanche. Il s'agissait notamment d'employés d'opérateurs de téléphonie mobile, qui ont été arrêtés à Rennes, où se situait la tête du réseau, à Belfort, à Lille, à Orléans, et à Toulon.
Selon les enquêteurs chargés de l'enquête, ce démantellement est une première en France. Ils poursuivent désormais leurs investigations à l'étranger.

Une plainte venue de SFR

La section de recherche (SR) de la gendarmerie de Marseille avait débuté son enquête en 2009, après une palinte venue de l'opérateur de téléphonie mobile SFR. Le groupe avait constaté une brèche dans son sytème de sécurité, avec pour origine "une source humaine". Pendant près d'un an, quatre spécialistes des nouvelles technologies ont travaillé sur cette affaire, utilisant la surveillance informatique et la "téléperquisition".

Les codes achetés à des employés

Le réseau s'introduisait dans les systèmes de données, en achetant notamment les codes, pour environ trois euros par unité, à des employés des opérateurs. Il pouvait s'agir de chargés de clientèle ou de cadres supérieurs qui, pour disposer de ces informations, avaient accès à un haut niveau de sécurité. L'un d'eux a pu avec ce système engranger jusqu'à 25.000 euros par mois.
Les codes liés à chaque appareil - dits "simlocks" -, qui permettent de désactiver les verrous de sécurité des téléphones, étaient ensuite proposés sur des sites internet, à environ 30 euros le code. L'argent recueilli partait ensuite sur des comptes à l'étranger - au Luxembourg, aux Etats-Unis et dans des paradis fiscaux -.
Avec ces codes, n'importe qui peut utiliser une carte sim, y compris étrangère, avec son téléphone.

Vol en bande organisée

Trois personnes ont été écrouées sur le lieu de leur arrestation dans l'attente de leur présentation au juge d'instruction du pôle économique et financier marseillais Franck Landou. Les six autres ont été relâchées et devraient être convoquées ultérieurement. Parmi ces personnes figurent les instigateurs du réseau, le propriétaire d'un site internet et cinq "taupes".
L'information judiciaire a été ouverte pour vol en bande organisée et atteinte aux systèmes de traitement automatisé des données. Les deux autres opérateurs, Bouygues Telecom et Orange, sont également concernés et devraient rejoindre la procédure, selon les enquêteurs, qui évoquent pour les sociétés "un préjudice de plusieurs millions d'euros".

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